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Eloge de la gratuité

Publié le par L'atelier d'Annik

A l'heure où la loi Hadopi refait parler d'elle, on se demande à qui profite cette dynamique:
- toujours plus de contrôle des citoyens
- toujours plus de compromission des états pour remplir les porte-monnaie sans fond des grands groupes
- toujours plus de frais pour mettre en œuvre cette surveillance… supportés par les citoyens.

On essaye encore, à travers cette loi, de soutenir les entreprises – ici les Majors.
En ces temps où la faillite du système d'accumulation des biens est évidente, le "tout pour moi, rien pour les autres" est une ineptie.

L'humanité n'a rien à gagner de la privatisation de tout: ressources naturelles, ressources intellectuelles, ressources artistiques. Seuls quelques-uns y ont intérêt. Mais les autres? Nous sommes nettement plus nombreux…

Réveillons-nous!
Distribuons autour de nous nos savoirs, nos savoir-faire, nos œuvres…
Echangeons nos services, nos connaissances, nos ressources…
Et le système-sangsue devrait bien mordre la poussière, sans nous entraîner dans sa chute.

L'autre alternative serait d'attendre. Attendre que la plupart des entreprises se cassent la figure, que le nombre de chômeurs explose, que la majorité de la population n'ait plus de quoi vivre.
Dans le drame et la guerre civile, aurait-on les moyens de penser les bases d'un autre mode d'échanges?

La rareté, la création d'argent-dette par les banques, sont des artefacts inventés de toute pièce pour produire de la richesse pour ceux qui la possèdent déjà.

Il y a d'autres solutions:
  • • La monnaie fondante. Il serait grand temps de relire Silvio Gesell, de comprendre et d'appliquer autour de nous son concept d'argent fondant expérimenté à Wörgl dans les années trente.
  • • L'économie de don, tirée des études de Marcel Mauss sur le potlatch dans les civilisations primitives. D'ailleurs un texte – gratuit évidemment… – à télécharger.
Retroussons-nous les manches, ça vaudrait mieux que d'attendre passivement que tout s'effondre…
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